Tuesday, February 24

What's on in France : Why you definitely want to be in Paris in April




vendredi 3 avril à 20h30

le festival Espace Fraternité, Aubervilliers

Mélissa Laveaux

Canada, France / En un an, cette Canadienne s'est imposée sur la scène folk-blues parisienne. Son secret ? Un subtil mix trilingue (français, anglais, créole), une guitare stylée et une fantaisie héritée des Caraïbes. « Je parle en présence de toutes les langues. »

La sentence du poète antillais Édouard Glissant trouve un bel écho dans la voix de Mélissa Laveaux : un couplet en anglais, un refrain en créole et un peu de français. « J'aime tordre les mots, l'élasticité des sons, les langues qui chantent comme le brésilien... Dès que cela semble bizarre, c'est qu'il faut y aller. D'où mes accords et métaphores un peu étranges. » C'est ainsi que cette jeune (et brillante) autodidacte, née de parents haïtiens, s'est distinguée, au travers d'un univers poétique singulier, tant à la guitare que dans la thématique. Autrement dit, une histoire intime de blues-folk teintée de soul.

www.melissalaveaux.com

Mélissa Laveaux GUITARES, UKULÉLÉ, VOIX, Mano CONTREBASSE, VOIX, Sébastien Lété BATTERIE, PERCUSSIONS

+

Meshell Ndegeocello

États-Unis / Avec une énergie sidérale et sidérante, la bassiste américaine continue d'explorer les musiques noires par la face soul.

Élevée aux pulsations de la go-go music de Washington et aux sons du Prince des eighties, émancipée aux jazz libres, Meshell Ndegeocello a brassé toutes ces influences. Énergie sidérante et sidérale, cet « oiseau rare » a composé un défi au monde étriqué des catégories désuètes. Certains ont parlé à son propos d'un « rock androgyne », d'autres de réminiscences hip-hop... Meshell porte tout cela en elle, plus des accents folk-blues, une nature avant-gardiste, et des emprunts à la sphère électronique. Mais s'il fallait retenir une seule couleur pour qualifier sa quête musicale déchirée, ce serait celle de la soul, mère de tous les risques de l'intransigeante bassiste.

www.myspace.com/officialmeshellndegeocello + www.freemyheart.com

Meshell Ndegeocello BASSE, VOIX, Chris Bruce GUITARE, Jason Lindner CLAVIERS, Mark Kelley BASSE, Deatoni Parks BATTERIE



samedi 4 avril à 14h30, La Dynamo, Pantin

un lieu, un architecteconférence



samedi 4 avril à 14h30

La Dynamo, Pantin

un lieu, un architecteconférence

Comment une fabrique de toiles de jute peut renaître en fabrique musicale...

La réhabilitation de la fabrique de toiles de jute Noirot-Lefaux pour accueillir l'association Banlieues Bleues fournit un exemple éclairant sur les moyens d'intervention contemporaine dans une architecture industrielle ancienne.
La Dynamo est aujourd'hui propriété du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Elle a été réhabilitée avec le concours de l'État et de la Région Île-de-France. Visite et présentation par les maîtres d'œuvres de l'agence Périphériques.

En collaboration avec la Direction Archives - patrimoine - documentation de la ville de Pantin.
Renseignements et inscriptions obligatoires au 01 49 22 10 29



samedi 4 avril à 20h30, Villepinte

CongopunQ + Archie Shepp, Oliver Lake, Napoleon Maddox, Sil Matadin, Hamid Drake Phat Jam



samedi 4 avril à 20h30

le festival Les Espaces V, Villepinte

CongopunQ

France / Duo dadaïste - où l'on retrouve Cyril Atef (Bumcello) - entre transe afro-indienne, plumes de poulet et électro-groove.

Bum, sans cello, c'est Cyril Atef en solo, batteur prolixe, mi-iranien, mi-jurassien. Né à Berlin, grandi à Berlin, il a débarqué en France à l'adolescence. Voilà pour les papiers. Quant à l'identité... Son dernier détour, via Kinshasa et ses musiques urbaines, lui a inspiré cet OVNI, CongopunQ, où a embarqué illico Constantin Leu, Dr Kong. Comédien, danseur, foutraque et fantasque, le compère en profite pour dresser la tente et la table, servir le café et les crêpes, tandis qu'Atef enfourche tempo et micro : house azimutée, funk éclectique, soukouss ésotérique, punk psychédélique. À dada...

www.myspace.com/congopunq

Cyril Atef BATTERIE, VOIX, Dr. Cong PERCUSSIONS, VOIX

Archie Shepp, Oliver Lake, Napoleon Maddox, Sil Matadin, Hamid Drake Phat Jam

États-Unis / Saxos telluriques, section rythmique infernale, beat-box et rap : l'élan fondamental de la musique afro-américaine.

Hérault du free-jazz libertaire dans les années 60, Archie Shepp ne s'est jamais éloigné du cœur palpitant d'une Amérique noire. S'il s'est tourné vers la tradition pour revisiter le passé, l'immense saxophoniste reste un irréductible activiste de la Great Black Music : « la totalité de la musique afro-américaine est une expérience d'avant-garde. » Ses collaborations récentes avec des personnalités aussi historiques pour le rap qu'il l'est pour le jazz lui ont redonné goût aux retours vers le futur. Pour preuve, cette ultime aventure foisonnante, sur disque et à Banlieues Bleues.

www.archieshepp.com

Archie Shepp VOIX, SAXOPHONES, Napoleon Maddox VOIX, HUMAN BEATBOX, Oliver Lake SAXOPHONE ALTO, Sil Matadin CONTREBASSE, Hamid Drake BATTERIE, PERCUSSIONS



dimanche 5 avril à 17h, Clichy-sous-Bois

The Charmaine Neville Band



dimanche 5 avril à 17h

le festival Espace 93 Victor-Hugo, Clichy-sous-Bois

The Charmaine Neville Band

États-Unis / Une voix et une silhouette qui, pour le meilleur et le plus risqué, n'en finissent pas de traverser avec brio, body and soul, la sphère musicale néo-orléanaise.

Issue de la tribu des Neville Brothers (ses père et oncles), chantre de la musique populaire louisianaise, c'est une idole. Et plus encore, depuis Katrina. Car Charmaine Neville est devenue une héroïne à force d'actions de sauvetage de ses concitoyens, au péril de sa vie. « Reine du Mardi Gras » indispensable aux défilés jusqu'aux quais du Mississippi, pilier du club Snug Harbor, elle catalyse d'excitantes mixtures de bebop, funk, rhythm & blues, rythmes caraïbes, jazz hypermoderne et traditions locales. D'où sa voix, irrésistible, qui alterne avec vivacité raucités inspirées de Louis Armstrong, tempos de marche inusables et délires du chant scat.

www.charmainenevilleband.com + www.myspace.com/thecharmainenevilleband

Charmaine Neville VOIX, Amasa Miller CLAVIERS, Detroit Brooks GUITARE, Jessie Boyd BASSE, Gerald French BATTERIE Ateliers dirigés par Bruno Edjenguele chant et Georges Granville PIANO CHORISTES du collège Louise Michel et de l'Ecole élémentaire Henri Barbusse de Clichy-sous-Bois et du collège Françoise Dolto de Villepinte

Avec le soutien de l'Ambassade des États-Unis d'Amérique en France, du FACE (French American Cultural Exchange) et de l'Ambassade de France aux Etats-Unis.



mercredi 8 avril à 20h30, Les Pavillons-sous-Bois

Byron Wallen Planet Shell + Charles Lloyd New Quartet



mercredi 8 avril à 20h30

le festival Espace des Arts, Les Pavillons-sous-Bois

Byron Wallen Planet Shell

Grande-Bretagne / Liberté harmolodique, rythmes africains, modes asiatiques, ce trompettiste afro-anglais du 21e siècle anticipe le meilleur des mondes.

Création

Repéré à Banlieues Bleues aux côtés d'Andrew Hill ou l'an dernier de Jack DeJohnette, Byron Wallen incarne parfaitement cette nouvelle génération de musiciens sans frontières ni limitations artistiques, influencé autant par Louis Armstrong ou Ornette Coleman que par la tradition Garifuna du Belize, les gamelans balinais ou les transes Gnaouas... Fasciné, à la manière d'un Don Cherry, par « les sons ancestraux, les incantations rythmiques et les messages poétiques », il crée sur scène Planet Shell, son projet muri depuis longtemps sur les diasporas africaines.

www.myspace.com/byronwallen

Byron Wallen conque, TROMPETTE, FLÛTE, VOIX, PERCUSSIONS, David Okumu GUITARE, BASSE, Andrew Cooke ENNANGA, AMADINDA, PERCUSSIONS, Nick Ramm CLAVIERS, SAMPLES, FLÛTE, Tom Skinner BATTERIE, PERCUSSIONS

Charles Lloyd New Quartet

États-Unis / La grâce féline, en jazz, a un nom : Charles Lloyd. Griffon du saxophone, entouré d'un nouveau quartette de jeunes lions, et chacun de ses concerts comme une élégie.

L'aisance et la vélocité, la mélancolie et l'allégresse, la sérénité et la générosité : la musique de Charles Lloyd compte certainement parmi les plus somptueux et chaleureux trésors du jazz. Il y a déjà cinquante ans, le saxophoniste accédait au statut de « star », avec un quartette au succès monstre dans les festivals psychédéliques, et qui lança Keith Jarrett. Depuis, l'embellie musicale continue, veillant à s'entourer des plus sensibles improvisateurs au sein de chaque génération, en particulier chez les pianistes (Michel Petrucciani, Bobo Stenson, Geri Allen, Brad Meldhau, et aujourd'hui Jason Moran).

www.charleslloyd.com

Charles Lloyd SAXOPHONE TÉNOR, Jason Moran PIANO, COMPOSITION, Reuben Rogers CONTREBASSE, Eric Harland BATTERIE



jeudi 9 avril à 20h30, Épinay-sur-Seine

José James Quartet + Terence Blanchard A Tale of God's Will : Requiem for Katrina



jeudi 9 avril à 20h30

le festival Espace Lumière, Épinay-sur-Seine

José James Quartet

États-Unis / Révélé par Giles Peterson, ce jeune new-yorkais rénove la magie du chant jazz-soul, entre Andy Bey, Gil Scott-Heron et Terry Callier.

Avec un premier album événement The dreamer, José James, voix profonde tout en sensualité, fait figure d'héritier (très) attendu des chanteurs cultes des années 60 et 70, lorsque les timbres jazz se mêlaient de soul. Auteur-compositeur et déjà improvisateur grande classe, le jeune crooner grandi à Brooklyn ne s'inscrit pourtant pas dans le revival. À ces influentes références (Nat King Cole encore qu'il revendique), il mêle une remarquable sensibilité hip-hop et une accentuation décalée qui l'installe d'emblée dans l'actualité brûlante, avec la bénédiction du producteur anglais Giles Peterson.

www.myspace.com/josejamesquartet

José James VOIX, Gideon van Gelder PIANO, Neville Malcolm BASSE, Rich Spaven BATTERIE

Terence Blanchard A Tale of God's Will : Requiem for Katrina

États-Unis / Après Mo' Better Blues et Malcolm X, en symbiose avec Spike Lee, l'enfant de La Nouvelle-Orléans tisse, d'une plume et trompette virtuoses, un puissant panoramique de Katrina.

Si « être un homme noir aux États-Unis, c'est être en colère tous les jours » (J. Baldwin), l'observateur concerné de la double catastrophe néo-orléanaise, la coupable Katrina et l'incurie qui lui a succédé, ne pouvait éprouver qu'un au-delà, tremplin de méditation active. Terence Blanchard, de nouveau sollicité par le cinéaste Spike Lee, a composé, en bande-son au documentaire fleuve When The Levee Broke (2006), ce requiem mémorial. Au son d'une trompette majestueuse, déchirée de blessures encore à vif, dont l'éclat virtuose n'est pas sans évoquer une autre Nouvelle-Orléans, depuis longtemps entrée dans la légende...

www.terenceblanchard.com

Terence Blanchard TROMPETTE, Walter Smith III SAXOPHONE TÉNOR, Fabian Almazan PIANO, Derrick Hodge BASSE, Kendrick Scott BATTERIE

Avec le soutien de l'Ambassade des États-Unis d'Amérique en France, du FACE (French American Cultural Exchange) et de l'Ambassade de France aux États-Unis



vendredi 10 avril à 20h30, Bobigny

Donald Harrison & The Congo Nation Afro-New Orleans Group + The Wild Magnolias



vendredi 10 avril à 20h30

le festival MC93, Bobigny

Donald Harrison & The Congo Nation Afro-New Orleans Group

États-Unis / C'est l'esprit des ancêtres que porte Donald Harrison quand il revêt le costume de Grand Chef du Congo Square, lors du Mardi Gras Indien.

Au cœur du métissage, aux origines du blues, du jazz, du rock'n roll et du funk, le carnaval entretient l'âme du port de New Orleans, cet état d'esprit que l'on nomme soul. Telle est l'essence qui fait carburer Donald Harrison et ses New Sounds of Mardi Gras, pour conjurer le désastre de Katrina : « Je vais continuer d'être un Indien du Mardi-Gras, je vais continuer de jouer du saxophone. Si suffisamment de gens font leur part de boulot, tout reprendra comme avant. Mais leur permettra-t-on de la faire ? »

Donald Harrison SAXOPHONE, PERCUSSIONS, VOIX, Gerald French VOIX, Detroit Brooks GUITARE, Conun Papas PIANO, Max Moran CONTREBASSE, Joe Dyson BATTERIE

Ateliers dirigés par Béatrice Cheramy chant, Pierre Allio PIANO, Vincent Lassalle PERCUSSIONS. CHORISTES des Collèges Pierre Sémard et République, et PERCUSSIONNISTES de Canal 93 de Bobigny

The Wild Magnolias

États-Unis / Leur funk sauvage avec plumes et tambours a fait de cette célèbre tribu un groupe mythique, le meilleur ambassadeur des vibrations séculaires de l'âme créole et de la transe carnavalesque.

Wild Magnolias. Un nom qui fait tilt dans la tête de tout amateur de rare groove depuis leur totémique premier disque, et leurs terribles hits : Handa Wanda, (Somebody Got) Soul Soul Soul... Un roulement de percussions incandescentes, des cris de Black Indians et les voilà entrés dans la légende du funk bigarré. Trente-cinq ans que ça dure, que les shows bouillants de ce combo embrasent la Nouvelle-Orléans et les scènes internationales. Et pour couronner la fête, retrouvailles spéciales à Banlieues Bleues de leurs deux grands chefs, Bo Dollis et Monk Boudreaux ! Il était grand temps que ces deux voix du ghetto et tout leur saint-frusquin viennent incendier la périphérie parisienne...

www.myspace.com/thethunderbirdmanagementgroup

Big Chief Bo Dollis, Big Chief Monk Boudreau, Second Chief Bo Dollis, Jr., Spyboy Indian Charles Johnson et Flagboy Indian Isaac Johnson VOIX, June Yamagishi GUITARE, « Geechie » Johnson PERCUSSIONS, VOIX, Joe Krown PIANO, CLAVIERS, Brian Quezergue BASSE, Jamal Batiste BATTERIE

Avec le soutien de l'Ambassade des États-Unis d'Amérique en France, du FACE (French American Cultural Exchange) et de l'Ambassade de France aux États-Unis.



samedi 11 avril à 17h, Paris

Congo Square Today Donald Harrison



samedi 11 avril à 17h

le festival Musée du Quai Branly, Paris

Congo Square Today Donald Harrison

États-Unis / Donald Harrison accompagné de Joe Dyson, Max Moran, Detroit Brooks et deux chanteurs « Mardi Gras Indians » : Gerald French + TBa

Donald Harrison (en concert le 10 avril) célèbre l'esprit musical de la Nouvelle-Orléans d'aujourd'hui, où folklores africains, indiens et caribéens se mélangent avec le jazz contemporain, avec cette création, aboutissement de sa longue résidence dans le cadre des actions musicales de Banlieues Bleues. Avec les choristes des collèges République et Pierre Sémard de Bobigny et Jean Jaurès de Saint-Ouen, les élèves des ateliers jazz et saxophone du Conservatoire à Rayonnement Départemental et les percussionnistes de Canal 93 de Bobigny.
Sur des images réalisées par les élèves du Collège Pierre Sémard de Bobigny et de l'école élémentaire Joséphine Baker de Pantin.

Ateliers dirigés de janvier à avril par Béatrice Cheramy CHANT, Pierre Allio PIANO, Stéphane Audard ORCHESTRE, Vincent Lassalle PERCUSSIONS et Matthieu Ador ARTS PLASTIQUES

Accès libre sur réservation





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